Laiterie de l'Angélus (79)
LAITERIE BEURRERIE DE L’ANGÉLUS. NIORT 79.
La SADAC, société dont le siège social se trouvait rue Auguste Chabrières à Paris, était propriétaire en Charente (16), d’un fonds de commerce et d’industrie de laiterie beurrerie exploité à Nersac, sous le nom de LAITERIE BEURRERIE DE NERSAC. Cette société changera de dénomination sociale en 1936 pour devenir la Société Anonyme Laiterie Beurrerie de l’Angélus Nersac et Niort Réunies.
Le 11 janvier 1938, la société Laiterie de l’Angélus à Niort, déposait la marque « La Belle Catalane » un fromage d’Edam. Parmi les autres fabrications du fromage à tartiner de 170 grammes, du fromage à tartiner de 1 kilo, du beurre de première qualité vendu en tablettes de 250 grammes (prix 18,50 francs l’unité en 1939).
Une facture de 1939, adressée à un client Monsieur Blacher, dans l’Aude, confirme la nouvelle dénomination sociale « Laiterie Beurrerie de l’Angélus, Nersac et Niort Réunies ». Le capital social de cette société anonyme est alors de 310.000 francs. L’usine se trouve : Chemin des Coteaux, et les Bureaux : 8, avenue de la Quintinie. À Niort. Registre commerce RC 9126
Une facture de 1941 des Caséines Industrielles, propriété de M. JEAN Aristide regroupait la caséinerie Mauzéenne (Mauzé 79), la Caséinerie de Chambon, en Charente-Maritime, et la Beurrerie de l’Angélus à Niort.
L’ANGÉLUS, appelle trois fois par jour les fidèles à la prière. La tradition de l’Angélus sonné perdure encore dans certaines régions. Chaque jour, à six heures du matin, à midi, puis à 18h00, les cloches du village sonnent trois fois trois coups, suivis d’une sonnerie en volée. Les cloches appelaient ainsi les chrétiens, à une prière toute simple, dont les premiers mots étaient Angelus Domini (l’ange du seigneur). Chacun alors, cessait son activité pour se tourner vers l’église ou le calvaire le plus proche afin de réciter la prière.
Serge Schéhadé (Camembert-Museum, le 12 mars 2024)
Date de dernière mise à jour : 12/03/2024