Les Moulins.
Dans le village, le moulin qu’il soit à eau ou à vent était un élément essentiel de la vie des habitants. Il règnait autour de lui une activité permanente, et le meunier était un personnage important dans la commune. De nombreuses légendes, dictons, ou chansons s’y rapportent. La place du moulin dans le village était choisie avec soin : Le quartier du moulin était souvent placé sous la protection de Sainte-Catherine, patronne des meuniers, fêtée le 25 novembre. De nombreux moulins furent transformés plus tard en pigeonniers, d’autres tombèrent petit à petit dans l’oubli et la ruine. Mais l’homme a continué à faire de la farine, les minoteries sont apparues. Aujourd’hui le meunier est devenu technicien et a encore devant lui beaucoup de grain à moudre. Heureusement qu'il y'a encore le Moulin Rouge à Paris...
LES MOULINS À VENT DE VENDÉE. Les moulins à vent ont été une partie intégrante du paysage de la Vendée depuis le 14ème siècle, il n’y a pas moins de 207 énumérés. Si beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui que des ruines et seulement quelques uns sont dans leur état originel, il y’a d’autres qui ont été convertis en logements ou maisons de vacances. Par exemple, au Mont des Alouettes, en 1793, on y comptait six moulins. Durant les guerres de Vendée (1793-1796) les blancs (royalistes) se servaient des ailes de ceux-ci pour émettre des signaux : Dans une position X tout était calme. Dans une position de chien anti-horaire : «Danger Plus». Dans une position de chien dans le sens horaire inclinée à 30° sur la verticale : «Danger, Troupe Arrive» et dans une forme plus + «Rassemblement des troupes». Par ces moyens, l’armée Vendéenne gagnait un avantage en temps réel. On pense que le télégraphe de sémaphore a été basé sur ce système de communication simple mais ingénieux. Tous les moulins du Mont des Alouettes furent alors incendiés par les bleus Républicains.
Le langage codé des moulins [Images fournies par M. Gousseau Marcel]
Date de dernière mise à jour : 03/02/2024